La Sagesse

«La crainte de Dieu est le commencement de la science»

Salomon, fils de David, roi d'Israël dans Proverbes 1: 7

La science dont parle Salomon c'est la sagesse. Elle est une activité de l'esprit humain vers l'Esprit de Dieu. L'Esprit de Dieu est le réservoir de toutes les connaissances. Faire la science c'est pénétrer l'Esprit de Dieu pour acquérir les connaissances qui y sont cachées. Cette science est en effet la clef du bonheur des hommes. Il est écrit que celui qui pratique cette science ou possède cette sagesse, possède une chose plus précieuse que l'or et de l'argent. La sagesse dit que la richesse, la gloire, la fortune séculaire et la prospérité sont avec elle. Elle dit qu'elle détient conseil et succès; qu'elle a dans sa droite longueur des jours (le pouvoir de la longévité). Il est écrit qu'elle est l'arbre de vie, et qu'elle garde et préserve la vie de celui qui l'aime.

Mais on ne peut se procurer cette sagesse par la lecture ni par communication orale. Elle ne peut être enseignée. Elle est un don de Dieu qui parvient à l'homme par la voix intérieur. Cette voix intérieur s'ouvre lorsque l'on parvient à monter la première marche de la sagesse. La sagesse est comme une échelle dont la première marche ascendante est «la crainte de Dieu.» «Craindre Dieu c'est haïr le mal.» Mais haïr le mal n'est pas une décision de la volonté humaine. Les hommes font toujours le mal qu'ils haïssent. La volonté humaine est faible devant le mal.

«Haire le mal» veut réellement dire le mépriser, ou ne point le prendre comme une vérité. La vérité est de nature éternelle. Elle est la même hier, aujourd'hui et pour toujours. La vérité est immuable et inéchangeable. Christ est la vérité. «Je suis la vérité,» Jésus déclara-t-il. Le mal vient du mal-in ou de satan, ou encore l'adversaire. Jésus disait qu'en lui il n'y a aucune vérité. Alors, comment celui en qui la vérité ne se trouve point, pourrait-il créer quelque chose qui est vraie. C'est les hommes qui par leur foi en les mensonges de satan, rendent ces mensonges réels et en souffrent. La vérité a pouvoir d'éternité. Lorsque vous appelez ce qui n'est pas né de la vérité une vérité, vous conférez à cette chose le pouvoir de la vérité par votre foi, en rendant cette chose éternellement présente dans votre vie.

La crainte de Dieu est le début de la science. Cette science vainc le mal par votre mépris du mal, c'est à dire votre reconnaissances de son irréalité qui le fait disparaître. Ce que nous appelons La mal-adie, la mal-chance, le mal-heur, la mal-entendue, mal-confort, mal-honnêteté, mal-édiction et autres proviennent de l'esprit du mal. Ces choses n'ont en elles aucune substance de vérité. Si elles étaient des vérités, elles devraient-être invincibles. Le mal n'a qu'un seul pouvoir sur vous: votre croyance en sa réalité. Ce qui fait que le mal apparaît réel c'est nos cinq sens qui n'ont pas encore été spiritualisés par la sagesse et qui manquent de lumière.

Mais aujourd'hui vous avez une nouvelle connaissance. Ne marchez pas selon vos sens, mais par l'esprit, en affirmant en vous-même devant tout mal, qu'importe la taille du mal qui se tient devant vous en ce moment: «seule ce qui est crée par Dieu est vrai. Je marche dans la conscience de Jésus Christ et ne considère aucun mal comme vérité. Je retire ma foi de toi (dites le nom du mal) et je t'ordonne de retourner dans ton gouffre illusoire. Je proclame que seul Christ est la seule source de vérité qui a vaincu tout mal.» Prononcez cette affirmation devant le mal autant de foi que vous le pouvez, jusqu'à ce que votre foi en elle devient parfaite et sans doute. Lorsque la substance du mal (la crainte et les inquiétude que ce mal provoque en vous)disparaît de l'intérieur, le mal s'évade aussi devant vous dans le plan physique. Voici la puissance de la crainte de Dieu, qui veut au fait dire la reconnaissance de Dieu comme la seule source de vérité et le seul auteur de ce qui est vrai.